La troisième phase du Plan Communal de Mobilité sera mise à l’enquête publique à partir du 22 février. Les deux premières phases consistaient en un diagnostic et en un scénario de mobilité durable. La troisième dresse elle, un plan d’action clair et détaillé que vous pouvez consulter en ligne dès à présent. Vous pouvez également nous faire parvenir vos réactions via le forum consacré au Plan Communal de Mobilité.

Présentation hier soir devant une soixantaine d’habitants de la 2è phase du PCM par les spécialistes du BRAT (le bureau d’études chargé du PCM d’Auderghem). Tout ce qui a été dit se retrouve dans la synthèse d’une quarantaine de pages que l’on peut télécharger sur le site de la commune (www.auderghem.be dans les actualités).L’ensemble contient aussi bien des propositions communales réalisables rapidement que des mesures beaucoup plus spectaculaires mais dépendant alors au moins de la Région (RER, prolongement du métro, etc) et à horizon beaucoup plus éloigné (2015 et après).

La réussite du plan dépendra en partie de l’ordre dans lequel les actions seront entreprises: certaines mesures communales n’ont de sens qu’après d’autres actions régionales (comme certaines mesures de protection de quartiers à l’encontre des navetteurs) alors que d’autres actions de rénovation, signalisation, sécurisation de carrefours ou des réalisations en faveur de la multimodalité peuvent être mises en oeuvre directement…. Il y aura pour ce faire un plan d’actions (3è phase du PCM) ou feuille de route utile pour organiser toutes les interventions dans le temps.

En attendant, vous êtes tous invités à donner votre avis sur l’ensemble des propositions faites, des plus modestes aux plus ambitieuses, pendant l’enquête publique qui se déroule jusqu’au 15 octobre (voir note du 10/9).

A l’enquête publique du 15/9 au 15/10.

Consultable au guichet mobilité du lundi au vendredi de 9h à 12h et le jeudi de 17h à 20h.

REUNION D’INFORMATION LE 15/9/08 à 20H DANS LA SALLE DU CONSEIL COMMUNAL.

TOUTE L’info sur www.auderghem.be

 

août 312008

C’est une première à Auderghem et c’est aux abords du collège Saint-Hubert que cela se passe: 2 Kiss and Ride ont été installés pendant les vacances et seront utilisés dès la rentrée scolaire.

L’initiative en revient à la « cellule mobilité » du collège, formée de quelques parents dynamiques qui travaillent ensemble depuis juin 2007. Ils ont commencé par inventorier les points noirs concernant la mobilité et la sécurité des enfants aux abords des 2 implantations du collège (Chaudron et Van Horenbeeck).

Ont suivi la création d’une brochure de sensibilisation en collaboration avec la commune (qui sera distribuée pendant la semaine de la mobilité en septembre) et une enquête envoyée à tous les parents. On note entre autres dans les résultats obtenus (95% de participation) que 90% des parents utiliseraient les Kiss and Ride s’il en existait…c’est chose faite!

Concrètement, des parents volontaires expliqueront le principe du Kiss and Ride pendant les premiers jours de l’année scolaire aux tranches horaires d’arrivée et de départ de l’école.

Mais la cellule mobilité ne s’arrête pas là et proposera d’autres mesures concrètes dès septembre, toutes destinées encore une fois à améliorer la mobilité et la sécurité aux abords des 2 sites.

Pour la troisième année consécutive, la zone de police Uccle/Watermael-Boitsfort/Auderghem vient de lancer son opération « casque de vélo ».

Concrètement: les enfants de huit ans domiciliés dans l’une des trois communes de la zone seront conviés, par courrier, à se rendre dans leur commissariat afin de retirer gratuitement leur casque (valeur 25 euros – financement par le subside en matière de sécurité routière).

Ce sont pas moins de 1 500 enfants qui sont visés.

Quelques informations du Conseil Communal d’hier soir:

- Adoption d’une convention relative à la mise en place d’un système de voiture partagée avec la société Cambio. Plus d’info au service MOBILITE: mobilite@auderghem.be. A ce jour, 13 des 19 communes sont déjà équipées de stations de voitures partagées.

- Modification du règlement général de police en vue d’interdire le placement d’appareils de type MOSQUITO, le boîtier sonore « anti-ados ».

- Convention de bail avec la Régie foncière régionale concernant une partie des bâtiments de la ferme du Rouge-Cloître. Ces locaux sont destinés à l’extension du Centre d’Art.

 

Dans La Libre:

Les utilisateurs des transports en communs (De Lijn, Stib, Tec, SNCB) qui, pour l’instant, éprouvent les pires difficultés à passer d’un réseau à l’autre en raison de la pluralité des titres de transport et des formules tarifaires seront bientôt aux anges. Les quatre partenaires avancent à grands pas dans la création d’un titre de transport unique interopérable sur tous les réseaux. D’après le rapport du groupe de travail mis en place à cet effet, « le voeu est de permettre d’ici 2010 l’accès aux transports publics belges par un billet unique » . Ce dernier devrait se présenter sous la forme d’une carte à puce, en raison « des exigences fonctionnelles de la situation spécifique de la Belgique, de la nécessité d’une grande vitesse de transaction et de la sécurité » , lit-on dans le rapport dont nous avons eu connaissance. Baptisée « smartcard », elle devrait contenir des données sur l’identité du voyageur et les formules tarifaires des différentes sociétés de transport. Le rapport indique qu’elle pourrait servir de porte-monnaie électronique rechargeable (T-purse) et intégrer une partie réservée aux applications des services dans le transport public ou à d’autres services externes.

D’après les partenaires, la mise en place d’une plate-forme commune est indispensable pour créer la « smartcard ». Ils viennent de s’accorder sur sa création et ont décidé de l’appeler pour l’instant Ubigo.

Accord de principe avalisé

Ubigo devrait bientôt se muer juridiquement en une société dont les actionnaires seront les quatre sociétés de transport (De Lijn, Stib, SNCB, Tec) et le holding SNCB, chacun d’eux détiendra 20 pc des parts. « La structure des actionnaires, le processus de décision et les investissements ont été établis. Les gouvernements flamand et wallon, et les conseils d’administration de De Lijn et de la SRWT (NdlR : société faîtière des Tec wallons) ont donné leur accord de principe sur le projet », indique encore le rapport.

Chacun des partenaires a évalué le coût de son investissement dans les cartes à puces : 56,6 millions pour De Lijn, 23,5 millions pour la Stib, 24,1 millions pour les Tec et 48,3 millions pour la SNCB. Soit au total 152,5 millions d’euros.

(…)

En ces temps de vaudeville politique qui inquiète plus qu’il ne fait rire, il est heureux de constater que certains travaillent encore à des initiatives constructives.