jan 232011
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In l’Echo, ce matin:

« Shame », honte. C’est sous cet intitulé qu’un groupe d’étudiants a appelé à une mobilisation pour une sortie de crise. Date est prise le 23 janvier prochain.

Des étudiants de la Vrije universiteit Brussel (VUB) ont lancé dimanche un appel sur internet à manifester le 23 janvier prochain dans la capitale contre l’absence de gouvernement de plein exercice depuis les élections du 13 juin dernier. « Nous souhaitons un gouvernement. Nous souhaitons un dialogue ouvert à tous les chefs de partis belges, toutes langues confondues. Dans les plus brefs délais », indiquent ces étudiants sur le site qu’ils ont créé (http://230111.be).

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J’ai été vertement interpellée ce 27 septembre par une voisine qui s’est dite « outrée par mon attitude non intègre » et qui n’en démords pas.
En cause : ne pas avoir affiché de drapeau belge à ma fenêtre …alors que cette même fenêtre avait servi pour mes affiches électorales lors de la campagne pour les élections communales. 

En réalité, je suis attachée à la Belgique et, comme beaucoup, attristée et troublée par la crise politique actuelle. Aussi, je comprends ceux qui font le choix de mettre un drapeau belge à leur fenêtre, je respecte ce choix et je le trouve même sympathique. Pour ma part je ne l’ai pas fait car je ne suis pas convaincue de l’utilité réelle de ce geste symbolique venant d’une mandataire communale francophone à Bruxelles.

La crise actuelle témoigne surtout pour moi de ce qu’un fossé s’est creusé entre (certains) Belges. C’est pourquoi le plus important me paraît être de favoriser les dialogues, tous les dialogues, plus particulièrement avec nos compatriotes néerlandophones.

Or le radicalisme, l’ostracisme à l’égard de qui pense ou agit différemment de soi tuent toute discussion. Ils la rendent impossible…

 

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Les différents sites de discussion par rapport au thème du « drapeau à la fenêtre » sont très instructifs quant aux différences de perception des uns et des autres face à ce « phénomène », de même que le sondage du Soir sur le même sujet.